Le constructeur automobile français, Peugeot, implanterait-il une usine de montage à Tanger ?
Selon la presse française, cette question aurait fait l’objet d’une discussion « secrète » entre le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy, en marge du « Mena Economic Forum », qui a réuni dernièrement à Marseille plus de 400 dirigeants d’Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient.
Mais, du côté du groupe Peugeot, il ne serait nullement question, « pour le moment » de s’implanter au Maroc !
L’implantation d’une usine Peugeot dans la ville du Détroit qui pourrait se faire selon un principe de « coproduction », reste douteuse pour l’instant. Les deux parties se seraient limitées à de simples « préliminaires », et ne se seraient nullement plongées dans les détails.
Le département du ministre français affirme, à ce propos, qu’il serait effectivement question de simples projets de « co-localisations » d’entreprises françaises installées à la fois au Maroc et dans l’Hexagone, dont l'opération devrait également créer des emplois en France.
Du côté du Groupe Peugeot, le projet d’implantation à Tanger n’aurait pas lieu d’être, pour l’instant, même si la firme traverse une situation marquée par une « surproduction ». Aujourd’hui, Peugeot a adopté un nouveau contrat social ayant pour objectif de rendre plus compétitive ses usines françaises, explique-t-on. Mieux, le groupe veut arriver à économiser «100 millions d'euros par an ». Pour ce faire, ses salariés ont accepté des conditions extrêmes : gel des salaires et flexibilité accrue au niveau du temps de travail, entre autres.
Toutefois, admet-on, s’il choisit de s’implanter au Maroc, Peugeot n’en sera pas à son premier coup d’essai. Le groupe y a déjà assemblé, par le passé, des voitures par le biais de la Société marocaine de construction automobile (SOMACA), aujourd’hui propriété de Renault. Mais les derniers modèles de la marque, les Partner et les Berlingo, ne sont plus produits au Maroc depuis décembre 2010.
Toujours est-il que, du côté marocain, Peugeot ou pas, un nouveau constructeur est en tout cas attendu à Tanger où fonctionne déjà Renault à plein tube, sachant que le succès de cette marque française est un motif d’implantation au Maroc. En une année, l’usine de Melloussa est parvenue à monter plus de 100 000 véhicules. Avec la récente seconde ligne de production, elle table sur un volume annuel de 340 000 voitures.
Rappelons qu’en juillet dernier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies avait bel et bien souligné qu’un autre constructeur automobile pourrait être attiré par le Maroc d’ici deux à trois ans au maximum. Lors d’une visite au Japon, ce responsable marocain avait rencontré les dirigeants de Toyota pour leur parler de l’intérêt d’investir aux portes de l’Europe et de l’Afrique.
«Il n’y a pas que la piste Toyota, ni même japonaise », avait précisé le ministre, indiquant que d’autres constructeurs étrangers pourraient être concernés.
S’agirait-il de Peugeot ? Rien n’est moins sûr encore !
Selon la presse française, cette question aurait fait l’objet d’une discussion « secrète » entre le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy, en marge du « Mena Economic Forum », qui a réuni dernièrement à Marseille plus de 400 dirigeants d’Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient.
Mais, du côté du groupe Peugeot, il ne serait nullement question, « pour le moment » de s’implanter au Maroc !
![]() |
Le département du ministre français affirme, à ce propos, qu’il serait effectivement question de simples projets de « co-localisations » d’entreprises françaises installées à la fois au Maroc et dans l’Hexagone, dont l'opération devrait également créer des emplois en France.
Du côté du Groupe Peugeot, le projet d’implantation à Tanger n’aurait pas lieu d’être, pour l’instant, même si la firme traverse une situation marquée par une « surproduction ». Aujourd’hui, Peugeot a adopté un nouveau contrat social ayant pour objectif de rendre plus compétitive ses usines françaises, explique-t-on. Mieux, le groupe veut arriver à économiser «100 millions d'euros par an ». Pour ce faire, ses salariés ont accepté des conditions extrêmes : gel des salaires et flexibilité accrue au niveau du temps de travail, entre autres.
Toutefois, admet-on, s’il choisit de s’implanter au Maroc, Peugeot n’en sera pas à son premier coup d’essai. Le groupe y a déjà assemblé, par le passé, des voitures par le biais de la Société marocaine de construction automobile (SOMACA), aujourd’hui propriété de Renault. Mais les derniers modèles de la marque, les Partner et les Berlingo, ne sont plus produits au Maroc depuis décembre 2010.
Toujours est-il que, du côté marocain, Peugeot ou pas, un nouveau constructeur est en tout cas attendu à Tanger où fonctionne déjà Renault à plein tube, sachant que le succès de cette marque française est un motif d’implantation au Maroc. En une année, l’usine de Melloussa est parvenue à monter plus de 100 000 véhicules. Avec la récente seconde ligne de production, elle table sur un volume annuel de 340 000 voitures.
Rappelons qu’en juillet dernier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies avait bel et bien souligné qu’un autre constructeur automobile pourrait être attiré par le Maroc d’ici deux à trois ans au maximum. Lors d’une visite au Japon, ce responsable marocain avait rencontré les dirigeants de Toyota pour leur parler de l’intérêt d’investir aux portes de l’Europe et de l’Afrique.
«Il n’y a pas que la piste Toyota, ni même japonaise », avait précisé le ministre, indiquant que d’autres constructeurs étrangers pourraient être concernés.
S’agirait-il de Peugeot ? Rien n’est moins sûr encore !